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Que boire devant
France-Irlande ?
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Que boire devant
France-Irlande ?

Vous suivez assidument le tournoi des VI nations mais vous ne savez pas quels vins choisir pour vous délecter des matchs du XV de France. Pas de panique, Vintage a quelques conseils à vous prodiguer. Petit cours de « rugby pairing » en compagnie de Mélanie Sartorius, oeonologue pour les Propriétés Barton Family Wines

Samedi 12 février, 17h00.Vous attendez impatiemment le premier grand choc du tournoi des VI Nations ; entre la France et l’Irlande.  Comme les organisateurs ont eu l’excellente idée de programmer ce choc à l’heure où commence l’apéritif, vous avez invité des amis.  Et vous aimez faire les choses bien ! Ce n’est pas parce que la France affronte l’Irlande qu’il faut servir un vin trop vert. Alors vous avez décidé de déboucher des bouteilles de Grands Crus de Bordeaux tout en vous prêtant à un exercice inédit : le rugby pairing.

L’Irlande et le Médoc, c’est une histoire d’amour qui dure depuis presque 400 ans. Au XVIIème siècle, Barton, Phelan, Lynch, Kirwan et d’autres quittent l’île d’Émeraude pour s’installer à Bordeaux comme négociants. Ils y fonderont certains des châteaux les plus réputés de la région. Un match de rugby opposant la France à l’Irlande, c’est l’occasion idéale de leur rendre hommage.

Lorsque Romain Ntamack frappe le coup d’envoi, il est temps d’ouvrir la première bouteille. Suivez les précieux conseils de Mélanie Sartorius, irlandaise d’origine, et descendante de Thomas Barton, et optez pour un Langoa Barton 2007. Souple et fruité il vous fait rentrer dans le match en douceur avant d’évoluer vers plus de sérieux ! Un choc gustatif presque aussi puissant que l’affrontement vigoureux entre les packs d’avant qui se rendent coup pour coup sans se céder un millimètre de terrain. Tandis que votre millésime 2007 exprime toute sa complexité, le match s’anime. Antoine Dupont le sait mieux que quiconque, à l’aile, la vie est belle. Il sert Gabin Villière qui s’en va dans l’en-but irlandais marquer le premier essai. Vous resservez vos convives et c’est déjà la pause. La France mène 7-3.

 

Puisqu’il y a deux mi-temps dans un match, il s’agit d’ouvrir une deuxième bouteille pour célébrer l’amitié franco-irlandaise et les valeurs de partage de l’Ovalie. Le match repart tandis que vous débouchez un flacon d’exception. Un Léoville Barton 2004 aussi élégant que puissant. Le Grand Cru de Saint-Julien aux racines irlandaises semble exalter l’âme des hommes en vert. Il est aussi généreux dans l’effort que Tadhg Furlong qui vient percer la défense française, à force de talent et de persévérance pour aller en terre promise. Vous êtes dépités, il reste 20 minutes et l’Irlande mène au score.

Vos rêves de Grand Chelem s’envolent déjà. Sauf que voilà, Cameron Woki a beau être un joueur bordelais, il n’a pas spécialement envie de rendre hommage aux Irlandais du Médoc. Sur le gong, il vient remettre l’église au milieu du village et donne la victoire au XV de France.

Mais quid de la troisième mi-temps ? Pour honorer cette tradition rugbystique, deux solutions s’offrent à vous : vous pouvez opter pour un whiskey Sexton (comme le buteur irlandais), triplement distillé ou pour une alternative plus originale : un vin du Thomas Walk Vineyard, le seul et unique domaine viticole de l’île. Un flacon de copains à déboucher à la santé des irlandais !

 

Arthur Jeanne

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