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Louis Le Conte, Meilleur Jeune Sommelier de France 2025
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Louis Le Conte, Meilleur Jeune Sommelier de France 2025

Ce lundi 16 juin, à la Cité du Vin de Bordeaux, trois jeunes talents de la Sommellerie française se sont mesurés lors d’une finale intense et passionnante. Au terme d’une après-midi de compétition, Louis Le Conte  (Beau Rivage Palace - Anne Sophie Pic) décroche le titre de Meilleur Jeune Sommelier de France 2025, devançant Augustin Belleville  (Pavillon Ledoyen - Yannick Alléno) deuxième, et Noé Richard  (Plénitude Cheval Blanc Paris - Arnaud Donkele) qui complète le podium.

Finale du Concours du Meilleur Jeune Sommelier 2025
François-Xavier Maroteaux, Augustin Belleville, Louis Le Conte, Noé RIchard et Fabrice Sommier

Bravo ! Vous avez remporté le Concours du Meilleur Jeune Sommelier de France à Bordeaux, quel est votre ressenti par rapport aux différentes épreuves ? 

Les différentes épreuves étaient bien équilibrées, entre dégustation, connaissance et technique. Je dois avouer que certaines m’ont plus inspiré que d’autres (rires !). L’épreuve d’identification des 6 boissons était par exemple compliquée à appréhender, surtout quand on fait face à des vins assez peu communs. L’épreuve d’accords mets/vins, au contraire, m’a beaucoup plu, et j’y ai pris beaucoup de plaisir !

Epreuves Concours Meilleur Jeune Sommelier de France 2025

On imagine que d’arriver à votre niveau de connaissance demande beaucoup de travail et d’engagement. Ǫuelle est votre réaction suite à votre victoire ? 

En effet, j’ai beaucoup travaillé pour en arriver là et je suis content que mes efforts aient été récompensés ! C’est une immense fierté d’avoir pu atteindre l’objectif que je m’étais fixé il y a plus de deux ans, et le fait de ressentir cette même fierté venant de ma famille, de mes amis et de mes collègues de travail, c’est magnifique (sourire !). 

Louis Le Conte, Meilleur Jeune Sommelier de France 2025

Comment vous êtes-vous préparé pour cette finale ? Avez-vous suivi un entrainement spécifique ?

Effectivement, je me suis fixé un programme de révisions sur deux mois. L’idée étant de structurer mes semaines pour rendre mon apprentissage le plus efficient possible. Sur le plan théorique, j’ai également essayé de me maintenir informé sur le monde du vin et les actualités diverses. En parallèle, j’ai goûté un maximum de vins, à l’aveugle ou non, en visitant des Domaines et en participant à des salons ou à des dégustations régulièrement. Pour la technique, le fait de travailler dans un restaurant deux étoiles tous les jours est un atout important. Cela m’a permis de goûter des vins prestigieux et de pratiquer le service du vin au quotidien.

Au-delà du contexte professionnel, je me suis aussi créé des habitudes pratiquant du sport au moins quatre fois par semaine et en dormant au moins 8 h par nuit, et ça fait du bien !

Ǫuel est l’enjeu de cette compétition pour vous, tant sur le plan professionnel que personnel ?

C’est un Concours important, l’enjeu professionnel est plutôt clair : être reconnu par ses pairs. Cependant, je pense que j’y participe davantage pour le côté personnel. J’aime me lancer des défis, cela permet toujours de voir plus loin et de progresser, que ce soit en tant que professionnel, mais aussi dans la vie. Le simple fait de vivre cette intense préparation est déjà une réussite personnelle.

Ǫuelles expériences passées pensez-vous avoir été les plus formatrices pour vous amener jusqu’à cette finale ?

Il est dur de choisir une seule expérience. Je suis un jeune Sommelier, mes études aux côtés de Thomas Vivant au lycée hôtelier de Chamalières ne sont pas si loin. Elles m’ont permis de rencontrer plus d’une centaine de vignerons en France, et ce sont des rencontres qui me sont utiles tous les jours. Évidemment, mon expérience aux côtés de la Cheffe Anne-Sophie Pic et de sa cuisine a également été très formatrice. Ǫue ce soit à Valence avec Edmond Gasser, à Megève ou aujourd’hui à Lausanne, j’apprends tous les jours un peu plus sur le métier de Sommelier et la transmission d’émotion et de plaisir aux convives.

Beau Rivage Palace - Anne Sophie Pic
Beau Rivage Palace - Lausanne

Comment gérez-vous le stress et la pression liés à une compétition de ce niveau ?

Je relativise. Je me dis que mon parcours jusqu’à la finale est déjà une réussite en soi, et que ce qui va suivre n’est que du « bonus ».

La chance que j’ai, c’est que j’ai déjà participé à la dernière finale du même Concours en 2023. Pour me préparer, j’avais beaucoup travaillé sur la gestion du stress et la respiration, ce qui m’avait été très utile le jour J.

Ǫuels sont vos projets et ambitions pour l’avenir ?

Pour l’instant, je me sens bien au restaurant Pic, à Lausanne. L’établissement est magnifique et l’approche de la Sommellerie m’intéresse toujours autant. Nous travaillons énormément sur l’univers du sans alcool, c’est passionnant. Évidemment, on fait aussi la part belle à bon nombre de vignerons, qu’ils soient suisses ou d’ailleurs, pour s’amuser au restaurant.

Dans un avenir plus lointain, un de mes rêves est d’ouvrir mon propre restaurant, un lieu de convivialité et de partage (où l’on boit du bon vin, évidemment) !

Terrasse du Beau Rivage Palace – Lausanne
Terrasse du Beau Rivage Palace – Lausanne

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