Mamimozi pour l’Union des Grands Crus de Bordeaux
A l’occasion de son retour au Japon après 4 ans d’absence, l’Union des Grands Crus de Bordeaux a sollicité l’artiste Calligraphe Mamimozi afin de réaliser une oeuvre artistique. L’occasion de célébrer le 50ème anniversaire de l’Union, créée lors d’un voyage… au Japon. Rencontre :
Pouvez-vous me parler de vos débuts dans le monde de la calligraphie ?
C'est à l'âge de 9 ans que j'ai réalisé ma première calligraphie lors d’un cours de kanji (idéogramme japonais) à l’école primaire. J'ai été passionnée dès le premier coup de pinceau. En rentrant chez moi après l'école, j’ai tout de suite partagé ce coup de foudre avec mes parents, leur demandant de suivre des cours et de m'inscrire dans une école spécialisée. Chaque semaine, j'y consacrais plusieurs heures, et c’est à l'âge de 17 ans que j'ai décidé de devenir calligraphe professionnelle. J'étais très active dans les beaux-arts et j'ai évidemment choisi de me diriger vers la calligraphie, étant la forme d’expression qui résonne le plus en moi.
"Mon objectif était de transmettre quelque chose de positif et joyeux, en partageant la sensation que je ressentais, et en essayant de transmettre la couleur et le goût chaleureux des Grands Crus de Bordeaux."
Qu'est-ce qui vous a inspiré pour créer cette calligraphie spécifique ?
Le mot écrit est « atatakai » c’est un concept intéressant en japonais qui a plusieurs interprétations et lectures, créant un parallèle intéressant avec les valeurs de l’UGCB.
Le choix du mot s'est fait tout d’abord en étudiant le millésime 2020 présenté cette année : un climat chaleureux, des raisins d’une très grande qualité, donnant de très grands vins. Ensuite j'ai choisi ce mot qui évoque la douceur, l'amour et une ambiance chaleureuse pour représenter un moment particulier, une retrouvaille, celle des représentants de l’UGCB et des Japonais après 4 ans d’absence. Puis en imaginant la région de Bordeaux, j'ai fait référence au rayonnement du soleil, à l'atmosphère et aux personnes. Mon objectif était de transmettre quelque chose de positif et joyeux, en partageant la sensation que je ressentais, et en essayant de transmettre la couleur et le goût chaleureux des Grands Crus de Bordeaux.
Quand avez-vous développé votre amour pour le vin ?
Au Japon, la culture du vin n’est pas présente comme en France. Dès que j’ai eu l’occasion de déguster du vin lors de diners entre amis, j’ai tout de suite été émerveillée ! Je ne suis toutefois pas connaisseuse et je préfère demander aux sommeliers leurs recommandations pour le choix du vin. Mon critère principal est le mariage avec la cuisine. Il faut en effet que le vin et le plat se complètent, que les différents ingrédients se marient parfaitement.
Quelle est votre relation avec les Grands Crus de Bordeaux ?
Le nom est bien sûr très connu, mais je n'avais jamais eu l'occasion de déguster des Grands Crus de Bordeaux auparavant. Lorsque l’on m’a proposé ce projet, cela a éveillé ma curiosité. Je suis ravie d'avoir eu l’opportunité de découvrir ce milieu. Cette dégustation a été une véritable expérience : échanger avec les producteurs, goûter leurs vins, ressentir leurs terroirs… Une occasion unique !